ALABOUR 4/6 : Ponctualité gare de départ T1 2015

Bonjour

Quand le BEF a de la suite dans les idées, c’est plutôt dans les caténaires, pas dans les bogies…

On continue avec la ponctualité du voyageur Jeannot91, pour le premier trimestre 2015 (Janvier à mi-Mars 2015), qui emprunte le RER B chaque matin des jours ouvrables, d’Orsay vers Cité Universitaire, partant de bonne heure (vers les 7heures).

Et chaque soir de Cité Universitaire vers Orsay (entre 18h45 et 19h00)

Pour des raisons professionnelles, je n’emprunte plus le RER B depuis mi-Mars, donc moins de données que pour Janvier et Février 2015…

Foin de bla-bla, vous les avez eus précédemment…

Premier indicateur : quel est le retard déjà pris par une mission lorsqu’elle arrive à la gare du départ.

Toutes provenances confondues, nous avons ceci pour les retards :

Janvier 2015 Février 2015 Mars 2015
Proportion des missions 85% 78% 71%
Temps moyen de retard 6 minutes 8 minutes 6 minutes
Nombre total de missions 40

 

45 28

 

Plus intéressant : distinguons le sens de la mission : vient-elle de Paris ? Ou de Saint Rémi ?

Dans le sens NORD vers SUD : Cité Universitaire -> Orsay

Janvier 2015 Février 2015 Mars 2015
Proportion des missions 95% 97% 100%
Temps moyen de retard 10 minutes 9 minutes 8 minutes
Nombre total de missions 20 29

 

16

 

Dans le sens SUD vers NORD : Orsay – > Cité Universitaire

Janvier 2015 Février 2015 Mars 2015
Proportion des missions 74% 47% 42%
Temps moyen de retard 1 minute 2 minutes 2 minutes
Nombre total de missions 20 16 12

 

Bon, on ne va pas se faire la rate au court-bouillon, on vous épargne les détails car j’en vois qui baillent, parmi les lecteurs. On va faire court, en donnant cette fois-çi les statistiques des missions à l’heure ou même carrément en avance lorsqu’elles arrivent à la gare d’où je pars (le matin à Orsay, le soir à Cité U)

Toutes provenances confondues, à l’heure ou en avance :

Janvier 2015 Février 2015 Mars 2015
Proportion des missions 15% 22% 29%
Temps moyen d’avance A l’heure A l’heure

 

A l’heure
Nombre total de missions 40 45 28

 

Distinguons le sens :

Dans le sens NORD vers le SUD : Cité Universitaire -> Orsay

Janvier 2015 Février 2015 Mars 2015
Proportion des missions 5% 3% Aucune
Temps moyen d’avance 1 minute 1 minute Aucun
Nombre total de missions 20 29

 

16

 

Du SUD AU NORD : Orsay – > Cité Universitaire

Janvier 2015 Février 2015 Mars 2015
Proportion des missions 26% 53% 58%
Temps moyen d’avance A l’heure A l’heure A l’heure
Nombre total de missions 20

 

16 12

 

REMARQUE : Il s’agit bien des missions que j’emprunte le matin d’Orsay vers Cité U et le soir de Cité U vers Orsay

On continue ? D’accord, la suite dans 2 autres articles…

PS : Pour les pervers, le BEF tiendra à disposition les feuilles Excel avec les données auto-censurées

En effet, le BEF n’est pas un bureau de délateurs patentés

Bilan Février 2015

Bonjour

Le bilan pour le mois de Février 2015 est bien médiocre, comparé à celui de janvier 2015, qui apparait désormais comme un incident de parcours !

Rappel, Janvier 2015 : 21 jours ouvrés : 29% de jours à problèmes

Février 2015 : 20 jours ouvrés : 60% de jours à problèmes !

C’est franchement médiocre, 12 jours à problèmes, dont 4 avec plusieurs incidents cumulés (2 et parfois plus)

Nous avons au final connu ce mois-ci :

  • 2 pannes de matériel
  • 1 panne électrique
  • 2 pannes de signalisation
  • 5 incidents techniques
  • 3 colis suspects
  • 3 malaises voyageurs

Au niveau répartition, on est à 63% en responsabilité RATP+SNCF versus 37% pour les voyageurs (à peu de chose près l’inverse du mois dernier)

Ce qui nous donne, côté jours à problèmes, à fin Février 2015 :

Repart022015

Toujours pas d’affolement, on revient à du rouge normal !

Alors? Alors on aurait dû se taire le mois dernier, cela a attiré le mauvais œil !

A noter que l’application Transilien donne nettement plus de détails que l’application RATP, application RATP qui semble rectifier le tir en cette fin de mois.

Nous penserons alors que c’est un peu grâce aux râleries remontées sur le blog officiel, on se console comme on peut et avec ce que nous avons

On continue notre triptyque : Vigilance – Surveillance – Circonspection

Et vous pouvez témoigner, même en anglais, on traduira maison ! Pas de Google Translate , à l’ancienne, du bio…

Tout ça , ça m’émheuuuu…

 

Rouge ? vous avez dit rouge ?

Strike ! et oui, pas une seule journée verte n’a tenue cette semaine.

BBouletLundi :  un défaut de signalisation à la plaine, ainsi qu’un « colis suspect » (entendre sac de course oublié..),
Mardi un malaise voyageur mais on ne sait pas où ,
Mercredi un trafic perturbé, sans autre indication, suivi d’un incident technique (dans la com ?).
Jeudi un trafic perturbé (encore.. sans autre forme de procès)
Vendredi, ce sont les conducteurs qui ont donné l’alerte sur les réseaux sociaux. Vendredi 13 qui porte malheur, les panneaux et Haut parleurs dans les gares ont subitement décidé de ne pas donner la moindre information.

On est mal, on est mal. L’année commençaient bien, avec un effort sur la communication. Mais visiblement, on l’aura dit un peu trop vite, le souflet est tombé.

Allez la SNCF, et la RATP, on se ressaisit, on peut y arriver. Des trains à l’heure, c’est possible. Et quand il y a un problème, l’annoncer, c’est aussi possible. Et enfin.. la cerise sur le gateau. Informer régulièrement l’état d’avancement d’un incident.

Bilan 2014 du RER B et bonne année 2015

Cotillons 2014
Et voilà, l’année 2014 se termine, et avec elle l’heure du bilan.

D’abord le bilan de décembre, qui fut bien pourri, comme la tradition l’exige de toute évidence : 14 jours à problèmes sur 22 jours ouvrés, soit 64% de jours à problèmes. En terme de nombre de problèmes, on est donc dans les très bon crus 2014, avec 61% des problèmes imputables aux transporteurs.

Admirons maintenant les statistiques de l’année 2014 :

2014

53% de jours à problèmes, soit 133 jours merdiques sur 252 jours ouvrés. Plus d’un jour sur deux !

Au menu des problèmes, et par ordre d’importance :

  • 25 Mouvements social soit une part de 14%. Bravo !
  • 21 Colis suspect, 12%
  • 20 Pannes de Matériel soit 12%
  • 19 Malaises voyageur, 11%
  • 15 Incidents techniques, 9%
  • 14 Divers incidents, 8%
  • 13 Pas d’annonce, 8%
  • 11 Pannes de signalisation, 6%
  • 7 Pannes électrique, 4%
  • 6 Incidents Voyageur, 4%
  • 6 Incidents Grave Voyageur, 4%
  • 3 Pannes de caténaire, 2%
  • 3 Dégagements de fumée, 2%
  • 3 Mesures de sécurité, 2%
  • 2 Signaux d’alarme, 1%
  • 2 Voyageurs sur la voie, 1%
  • 1 Acte de malveillance, 1%
  • 1 Forte chaleurs, 1%
  • 1 Obstacle sur les voies, 1%

La répartition des causes sur l’ensemble de l’année donne : 65% pour les transporteurs contre 35% imputables aux voyageurs. Le détail par mois est donné dans le graphique ci-dessous :

Repartition201412

Cadeau Bonus : pour ceux qui voudraient vérifier l’ensemble des statistiques, voici le fichier excel 2014 : RATP_Stat_2014V21

En conclusion : plus d’un jour sur 2 avec au moins un problème, c’est vraiment lamentable pour un pays développé. La première cause revient aux mouvements sociaux. Vive la France !

L’élément positif qui n’apparait pas dans ces stats, c’est l’évolution apparente de la gène occasionnée. En effet, d’après le bruit sur les réseaux sociaux (je n’ai pas fait de mesures scientifiques, simple feeling), l’ampleur de l’impact des problèmes semble diminuer au 2ème semestre 2014. On espère que c’est bien en raison des mesures mises en place, notamment cette fameuse tour de contrôle. On espère surtout que ça ira en s’améliorant, et que les transporteurs trouveront aussi le moyen de réduire le nombre de problèmes qui leur est imputable, et que de leur coté, les usagers arrêteront de laisser trainer des sacs partout passant pour colis suspects.

Sur ce, il est temps d’aller se préparer pour la fête alors joyeux réveillon, et une très bonne année 2015 à tous. Et comme on ajoute souvent : « et surtout la santé ».

Statistiques du RER B – comment aller plus loin…

Anne

Le BEF fait ses stats en comptabilisant le nombre de jours à problèmes. Au final, ça permet de rendre compte de la multiplicité des problèmes et de la gêne occasionnée pour les usagers. Une sorte d’effet ressenti. Mais si la fameuse Tour de contrôle du RER B sise à Denfert depuis un an fait bien son travail, l’impact sur le trafic et sur les voyageurs devrait diminuer, et c’est probablement déjà le cas sur le second semestre 2014. Car même si les stats du BEF demeurent stable (autour de 53% de jours à problème), l’humeur des usagers à travers les commentaires sur les réseaux sociaux semble s’améliorer. On s’énerve toujours, mais pour des retards de 5 à 10 minutes, plutôt que des immobilisations de 2 heures, et des retours à pieds sur les voies.

Il est donc temps de passer à un autre type de mesure : celui du retard effectif. Si Jeannot et ses études STIFATOR semblent suggérer que les statistiques du STIF sont un peu « aménagées », qu’en est-il des statistiques réelles de notre quotidien ?

Le Comité des usagers du RER B nord a pris les choses en main pour la partie Nord, et pour le sud, il y aurait Ponctualis, mais qui semble poser un problème : il confond les trains en avance et en retard, et au final, ça pourrait avoir pour conséquence de perturber les statistiques réelles : car entre un train que ponctualis déclare en avance de 2mn alors qu’il s’agit du train précédent en retard de 13mn, ça fait quand même une sacrée différence à l’arrivée. Du coup pour ma part, j’ai arrêté de renseigner Ponctualis. C’est pénible à remplir, et en plus on n’est même pas sur que les résultats soient pertinents.

Jeannot nous avait fait part de son étude ALABOUR. Dans la même veine, une usagère, Anne, m’a envoyé ses statistiques personnelles réalisées de janvier à juin 2014 sur son trajet, calculant le retard au départ le matin et au départ le soir.

Ca donne, en moyennant sur les 6 mois considérés :

Matin Soir
Retard min Retard moyen Retard max Retard min Retard moyen Retard max
1,8 mn 6,9 mn 28,1 0 mn 3 ,05 mn 11,5 mn

Elle note en particulier que le train PAPA70 n’a été qu’une seule fois à l’heure, avec 6,9 mn de retard en moyenne.

Anne représente l’ensemble de ces usagers qui comptabilisent chacun de leur côté leurs propres statistiques, pour leur propre trajet. C’est bien mais pas suffisant : pour demander des comptes au STIF, il faut que chacun partage et qu’on mutualise les mesures individuelles pour avoir des statistiques globales. Ca demande un effort et il faut quelqu’un pour faire le boulot de les rassembler. Bruno du Comité le fait pour la branche Nord. Un volontaire pour le sud ? Les fichiers à remplir sont déjà fait, y a plus qu’à 🙂