La gestion des incidents vu par le BEF

Après la voiture sur les voies à gentilly nous voici avec un camion qui prend feu à Massy ou le pont de Cachan qui menace de s’écrouler.

 

Je ne reviendrais pas sur le premier incident qui avait eut un article dédié.

Par contre, les 2 suivants…

Le camion qui s’est écroulé sur les voies a généré de belles perturbations, qui n’ont pas été mal vécues par les usagés. (à en lire les commentaires sur le BEF et le BOC). La pierre qui s’est désolidarisée du pont à Cachan, c’est une autre paire de manches.

Le BEF tente de revenir sur ces 2 incidents, sur la communication qui a été faite, et sur les conséquences de cette communication.

 

Le camion qui est tombé sur les voies a donné lieu à une information via les écrans de chaque quais. Les alertes application RATP étaient également au rendez-vous. Le fil tweeter a également fait du bruit dans la journée. Enfin, le BOC a repris des informations qui ont pu expliquer l’ampleur de ce qui a du être mis en oeuvre pour réparer.

Ce genre d’informations nous a donné comme sentiment en tant qu’usager d’être respecté.

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La pierre qui roule sans amasser mousse, c’est une autre paire de manches.. peu d’informations disponibles… Pas d’alerte RATP. Je n’étais pas sur place la semaine dernière pour juger de l’information locale, mais le vécu remonté sur le BEF me donne l’impression qu’il y a eut un grave manque d’information.

Moi qui pensait que l’expérience du Camion avait eut suffisamment de bons retours pour faire comprendre à la RATP que « yes, on tient le bon bout », bah en fait non. Le soufflé est retombé.

 

Par contre, on ne touche pas la même portion de la ligne, sur le tronçon Massy – St Rémy on touche 1/2 du service en heure de pointe, et 1/3 du service en entre-pointe.

A Cachan, c’est TOUT le trafic qu’il faut gérer et retourner. L’impact sur la circulation des trains n’est donc pas le même. Et quand bien même on déplace 30 bus pour déplacer des usagers. Il n’en reste pas moins que :

  • la circulation automobile est déjà saturée en temps normal, ajouter des bus ne permet pas de soulager  efficacement la situation
  • le débit d’usagers venant d’un RER n’a rien à voir avec ce que peut transporter un bus. Pour la culture, il faudrait environ 10 bus doubles pour encaisser 1 seul RER. Et ça toutes les 3 minutes. Sur tout le trajet entre Paris et Bourg-La Reine, il faut environ 20 minutes. Je vous laisse faire le calcul, on vide la totalité d’un dépôt RATP pour arriver à gérer un truc comme ça.

En bref, imaginer  pouvoir contourner un problème RER en mettant en place des navettes, c’est courageux, mais c’est clairement pas du tout adapté. Quand le RER est pété, c’est la merde pour de vrai et on ne peut rien faire pour espérer rattraper quelque chose.

 

Donc 2 incidents qui ne se ressemblent pas niveau communication, ni niveau impact sur la circulation des trains. MAIS :

Nul n’es tenu à l’impossible, mais il faudrait que la RATP insiste d’avantage sur ce genre de difficultés réelle est vraiment insurmontable pour gérer une coupure de ligne. (Tout comme ils ont communiqués sur les difficultés à remettre en route le tronçon à Massy).

Expliquer, expliquer.. et arrêter de vendre du rêve… On n’aime pas entendre de mauvaises nouvelles, mais quand on nous explique qu’on fait le maximum, sincèrement, pour nous transporter, ça passe beaucoup mieux.

 

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ps : je me suis amusé à reprendre 2 images qui indiquent que la RATP est consciente qu’avoir les informations, c’est important. Maintenant, il faudrait qu’ils passent encore un peu de temps à réfléchir sur QUELLE information est importante pour permettre d’anticiper.

3 commentaires sur “La gestion des incidents vu par le BEF

  1. Effectivement,le camion est tombé sur les voies en fin de matinée,le soir ,pas de problèmes,niveau bys,c’était bien géré. Par contre,le vendredi,ça s’était un peu dégradé niveau organisation,mais ça allait.
    Pour la chute de pierre,bon,c’est comme un accident voyageur,on sait qu’on en a pour deux heures,minimum…reste les jambes(ce que j’aurais dû faire ) ou le bus…j’ai réussi à en prendre un,en amont de la gare de Bourg la Reine,mais on est super coincé dans les embouteillages!!.. Arrivée aux Halles (via lignes 13 et 4,ralenties en plus!) à 10h45 au lieu de 8h15…
    Bon,la gestion de crise n’est pas évidente dans ces moments là,je ne leur en veux pas…mais peut être aussi par l’habitude de ce maudit déficit de com’!!

  2. Le « soufflé » est retombé, car un « soufflet » qui tombe, ça ne veut rien dire 😉 Bravo pour votre blog au passage, on se sent moins seul…

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