STIFATOR III Le retour du retour : Quand le RER B est ponctuel à 113% – les corrections Messieurs Plus

aspirine Par Jeannot91, « Terminator » des statistiques pour le BEF…

Bonjour

Oui, vous le savez, quand le BEF a une idée dans la tête, elle ne l’a pas ailleurs (les pieds, par exemple…). Afin d’achever ce triptyque (voir STIFATOR I et STIFATOR II en replay), le BEF tenait à vous communiquer les facteurs « correctifs » et « adaptatifs » que nous avons utilisés pour obtenir les ponctualités globales publiées par le STIF, en prenant en compte le mois de mai 2014, cela vient d’être publié. Oui, oui, ça nous fait plaisir, peut-être pas au STIF, ni non plus à la RATP/SNCF…

Désolé, on remet ça avec des tableaux, mais ça sera plus court. Et on va vous ajouter le RER A, pour le même prix, cadeau maison, c’est pas les soldes au BEF, on est comme ça, si on peut rendre service…

Année 2012 :

01 à 05/2012 01 à 06/2012 01 à 07/2012 01 à 08/2012 01 à 09/2012 01 à 10/2012 01 à 11/2012 01 à 12/2012
Ponctualité centrale adaptéeRERA 127 % 127 % 129 % 129 % 128 % 129 % 130 % 129 %
Ponctualité centrale adaptée rerb 116 % 116 % 116 % 115 % 115 % 116 % 116 % 117 %

 

Année 2013 : Semestre 1 et Semestre 2

01/2013 01 à 02/2013 01 à 03/2013 01 à 04/2013 01 à 05/2013 01 à 06/2013
Ponctualité centrale adaptée RERA 134 % 132 % 131 % 130 % 129 % 130 %
Ponctualité centrale adaptéererb 116 % 114 % 113 % 114 % 116 % 116 %

 

01 à 07/2013 01 à 08/2013 01 à 09/2013 01 à 10/2013 01 à 11/2013 01 à 12/2013
Ponctualité centrale adaptéeRERA 131 % 131 % 132 % 132 % 132 % 132 %
Ponctualité centrale adaptéererb 115 % 114 % 113 % 114 % 113 % 113 %

 

Année 2014 :

01/2014 01 à 02/2014 01 à 03/2014 01 à 04/2014 01 à 05/2014
Ponctualité centrale adaptéeRERA 125 % 127 % 128 % 129 %   128 %
Ponctualité centrale adaptéererb 105 % 107 % 108 % 107 %  108 %

 

Voilà, c’est fait. Comme vous le voyez, les facteurs simulés pour les parties centrales tiennent dans un mouchoir de poche. On pourrait vous rajouter la variance, c’est-à-dire la dispersion des valeurs : plus c’est proche de zéro, plus les valeurs sont dans ce mouchoir de poche.

Mais il fait beau, c’est l’été, il y a eu la Coupe du Monde, on ne va pas vous gâcher vos prochains départs en vacances (si vous partez), et vous en avez sûrement rien à faire!

Deux remarques/questions complémentaires :

  1. Le STIF a publié pour certains mois et sur certaines années les ponctualités entre Gare du Nord et Aulnay sous Bois, en plus des ponctualités Gare du Nord vers Mitry et Gare du Nord vers Aéroport Charles de Gaulle. Depuis le début 2014, la ponctualité Gare du Nord – Aulnay sous Bois n’est plus publiée : pourquoi ?
  2. Il est à noter qu’il s’agit, à chaque mois, d’une ponctualité cumulée qui redémarre depuis le début d’année. Cela permet de diluer un peu certaines choses…

Mais ne vous inquiétez pas ! Le BEF a refait les calculs mois par mois pour les années 2013 et 2014 (pour 2012, on ne peut pas, désolé, car on n’a pas le mois de Janvier 2012), et est capable d’afficher une ponctualité mois par mois. Nous pouvons ainsi comparer ces ponctualités avec les statistiques d’incidents mensuelles aux heures de pointes publiées par le BEF et étudier certaines corrélations…

 Mais ceci est une autre histoire

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Leçon de relativité restreinte – l’écoulement du temps selon le RER B

relativite2012lt_html_m43461b34 Par Jeannot91, grand reporter du BEF en gare d’Orsay

Le BEF (Blog d’En Face) continue sa mission « Communiquons sans blablas », mission qui roule, toujours à l’heure, jamais annulée.

La gare d’Orsay Ville, depuis les travaux de rénovation , est désormais entrée dans une bulle relativiste, bulle dont la vitesse, pardon, la célérité est proche de celle de la lumière.

Nous n’avons pas consulté les 2 frères qui sont à la Physique ce que les Dupon D et T sont à la Police. Rappelez-vous, début des années 80, ces 2 frangins sur la télé du service public, qui ont amusé une génération d’enfants par un docte verbiage. Dans des combinaisons de spationautes faites à partir de papiers d’emballage pour chocolat, ils racontaient des trucs toujours incompréhensibles à ce jour… Mais là n’est pas notre propos, et on ne veut pas d’ennuis…

Le BEF n’ayant vraiment pas les moyens de se payer leurs fioles, nous avons alors repris nos cours de physique, ré-étudiés et refaits des TD sur la relativité restreinte, des histoires de trains immobiles et de quais qui se déplacent, des trucs inb*ttables, incompréhensibles, pardon… Bon, au mois de Juin, on était tranquille : quel que soit le référentiel, cela se déplace très peu.

Nous en sommes arrivés à cette conclusion définitive et sans appel : la gare d’Orsay Ville est située dans une bulle spatio-temporelle, répondant à une approche de la mécanique relativiste (restreinte). Il y a effectivement contraction des longueurs et dilatation du temps :

  1. Contraction des longueurs car nous avons observé les revêtements anti-dérapants trop courts (un signe qui ne trompe pas, cf article du BEF). Mais bon… Les petits bouts manquants ont été rajoutés depuis notre dernier article (voir photo plus bas)… On peut pinailler sur le fait d’alterner ces petits bouts, mais cela n’est pas notre genre…
  2. Dilatation du temps car les ascenseurs qui devaient être mis en service début Juin, comme promis par le BOC (Blog Officiel de Céline) le 15 Avril 2014, ne le sont toujours pas mi-Juillet (2ème signe qui ne trompe pas non plus). En plus des semelles anti-dérapantes qui ont finies d’être posée presque 3 mois après notre article…

Nous pouvons aussi supposer la propagation de ce phénomène à la station Lozère, celle où le bardage est mal posé (qui dit contraction des longueurs dit contraction de la surface, d’où un revêtement à refaire…)

Bienvenue donc à Orsay-Ville, vous ne regarderez plus comme auparavant cette station, et nous vous tiendrons au courant lorsque nous serons revenus à une mécanique classique Newtonienne (une histoire de Terre attirée vers une pomme qui tombe, donc toujours incompréhensible, imb*table pardon)

PS : l’étoile * censure le texte, mais il est égal à « a »… Les esprits mal intentionnés auront pensé à « i », c’est raté

Photo des petits bouts de la fin: contraction des longueurs
Orsay-bout-escalier

Photos de la dilatation du temps :
Orsay-16-06
Photo prise le 16 juin 2014

Orsay-16-07
Photo prise le 16 juillet 2014

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Surchauffe dans le RER B – quel remède ?

soleil Aujourd’hui, il faisait vraiment très chaud dans le RER B, même dans les wagons soi-disant climés (prérequis pour que la clim soit active d’après Jérôme Lefebvre : que la nouvelle rame ne soit pas amarrée à une ancienne. Et même quand elle est active, ça surchauffe).

Alors que faire ? Une suggestion aux équipes du RER  B : ouvrir les portes des rames tout en roulant pour faire des courrants d’air. Comment ça ce n’est pas possible ? Voulez-vous dire que le train ne peut pas démarrer si ses portes sont ouvertes (comme nous le ressassent souvent les chauffeurs les jours de congestion) ?

Te te te, ça ne doit pass être vrai pour toutes les portes si l’on en croit cette vidéo :

Allez RER B, tu peux le faire !

PS : merci à @RER B Bétail pour m’avoir pointé la vidéo.

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Le RER B a ses « chaleurs »…

Incroyable : une alerte RATP nous avertit que le RER B est en rade jusqu’à 21h. Raisons invoquées : fortes chaleurs !

A quand l’accouplement ?

14-07-17

Décidemment à la RATP, on n’a pas peur du ridicule…

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Sortez les rames (bis) mais à la RATP cette fois…

escalator  Hier, on publiait « sortez les rames » sur un billet d’humour. Aujourd’hui, c’est la RATP qui va devoir sortir les rames. Après la séquence des rames (de trains) trop larges à la SNCF, voici le tour de la RATP avec une commande d’escalators trop larges, une erreur à 6 millions d’euros selon le Figaro. Le résultat, ce sont des pannes, des dysfonctionnements (phénomènes presques congénitaux à la RATP) et une belle facture à la clé. On pourrait penser que les ingénieurs des transporteurs ont des problèmes avec la dimension, avec une tendance à la surévaluation…las, n’oublions pas cet épisode de la gare d’Orsay où ils avaient vu trop petit cette fois.

Bref, le problème est peut être finalement à chercher du côté des écoles d’ingénieurs…si ces dernières s’évertuaient à former des ingénieurs (techniques) plutôt que des spécialistes en management et en finance, peut être que la France ressemblerait moins à une galère comportant 199 chefs de « quelque chose » et un seul rameur, et un peu plus à un pays qui sait encore construire des tours Eiffel sans erreur…

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