Et voilà, Avril se termine, le printemps avance et le RER B continue à cahoter.
Le début de mois aura été rock’n roll, notamment la première semaine avec l’épisode du tireur fou. On note une nette régression ce mois ci avec 62% de jours à problème, se déclinant selon les plaisirs suivants :
- 4 pannes de matériel
- 1 panne électrique
- 2 incidents voyageurs
- 3 colis suspects
- 3 voyageurs malades
- 2 mesures de sécurité (dont celle en raison du tireur fou)
Ce qui fait quand même au total 13 jours à problèmes sur 21 jours ouvrés (soit 2 de moins que le mois de janvier noir). Les jours à problèmes étaient à 33% imputables aux transporteurs RATP-SNCF, et à 67% aux usagers, et c’est là où ça devient curieux : en effet, depuis novembre 2013 (date du démarrage de ce blog), ce furent toujours les transporteurs qui étaient majoritairement responsables des problèmes rencontrés (plus de 50%). Et soudain, ce mois d’avril, ce sont les voyageurs qui l’emportent avec 67% des problèmes imputables aux usagers.
Mes cours de statistiques remontent à il y a quelque temps maintenant, mais il me semble qu’une telle fluctuation sans transition progressive est un peu suspecte : les tranporteurs auraient-ils brutalement renové leurs infrastructures et leur rames en mars pour que les problèmes ne leur deviennent imputables qu’à hauteur de 33%, d’un seul coup d’un seul ? Peut être grâce aux rames du futur identifiées par Jeannot ?
Par ailleurs, le moral et la santé des usagers se seraient-ils brutalement dégradé (mis à part bien sur un usager ovni sur 900 000, identifié par France 3) ? Ca doit encore être la faute à la crise, pour sur…
Enfin on verra bien si cette tendance se confirme en mai. Mais si ça continue, c’est sur les usagers qu’il va falloir taper ! Voilà qui rendrait un service opportun à la com de la ligne B.
D’ici là, n’oubliez pas de tenter votre chance avec le grand concours « Monsieur-Madame ».