Le pied dans la porte

Je vous parlais il y a quelques semaines d’une baguette magique.

Et bah, ce n’était pas une blague. J’ai déjeuné avec Alain Krakovitch aujourd’hui. C’était une occasion informelle d’échanger sur ce nombreux points concernant la gestion des transiliens. Nous étions 8 usagers de tous horizons, 2 responsables de la relation presse, et Alain Krakovitch. Le repas était au siège social SNCF à Saint Denis.

Je pensais également croiser Christophe pour l’occasion. Malheureusement il n’a pas pu se libérer. Ce n’est que partie remise.

Nous avons abordé les points suivants dans le désordre et sans langue de bois. J’aurais l’occasion de revenir sur ces points plus tard.

  • La gestion de la fraude, point abordé à la fin rapidement, on aura l’occasion d’en reparler
  • La communication voyageur, usager… C’est une préoccupation. Ce point a pris beaucoup de temps. le ressenti est variable suivant les lignes.
  • Le remplacement des trains, les travaux de rénovation. des budgets vraiment différents pour le matériel roulant et les réseaux.
  • La gestion en cas de congestion. J’ai appris que les voies normalement inutilisées par le RER B coté nord, sont utilisées malgré tout pour gérer des incidents d’exploitation (qui ne sont donc pas remontés)
  • La gestion informatique de l’affichage en gare (c’est fait à la main :p)
  • Les incivilités : nous n’avons pas à nous plaindre sur la ligne B par rapport à d’autres lignes.

 

J’aurais l’occasion de revenir sur tout ces points, le repas à duré 2h, et nous avions encore des questions.

J’ai apprécié le coté très direct d’Alain Krakovitch, et sa capacité à entendre les points qui fâchent en nous donnant raison. Je suis convaincu de la sincérité de la démarche. Je risque fort de reparticiper au printemps prochain à ce genre de repas.

L’incident de la semaine m’a été décrit en détail sur les difficultés qui ont été rencontrées (et qui ne paraissent pas dans la communication qui a été faite par le BOC). J’ai eut l’occasion d’insister sur la nécessité de nous dire « on ne sait pas ». Quand il n’y a pas d’information. Tout les conducteurs sont formés à la communication, mais beaucoup d’entre eux sont réticent à communiquer quand aucune information ne vient par la radio (et ça se comprend). Meubler avec du vent, pour contenir 2000 personnes dans un train, c’est un métier. Il y a des gens dont c’est le métier… et qui arrivent à nous retenir scotché sur le poste de TV pendant 1h 🙂

J’ai également eut l’occasion de rappeler que j’ai vécu un accident grave de voyageur, que j’en suis sorti dans un état de choc (je me suis rarement senti aussi mal). Et que je trouve que demander à un conducteur (qui a du prendre encore plus cher que moi à ce moment là) de prendre le micro pour communiquer .. c’est juste inhumain.

Actuellement aucun dispositif de diffusion de messages à distance n’est présent dans nos RER : En gros, le CCU ne peut pas prendre la parole dans un train. C’est en projet à la SNCF, je pense que c’est un projet très important qui permettrait de décharger le conducteur dans certaines situations.

J’ai également un contact à la SNCF pour pouvoir accès à l’envers du décors. Je pense qu’en 2017, je vais rechercher des sujets à aborder de l’autre coté. Si vous avez des suggestions je suis preneur. Une visite d’un gare ? Une visite d’un poste d’aiguillage ? le CCU ? l’entretien des RER ?

 

 

 

Communiquer, c’est cool, le faire bien, c’est mieux.

Héhéhéhé.. Alors là ce matin, c’était trop bon.

Je vais passer sur le fait que je n’ai été prévenu que quand j’étais sur le quai qu’un câble avait cassé à l’autre bout de la ligne…
fou
Pour revenir sur le message diffusé à quai à Fontenay Aux Roses.
« Le train actuellement à quai ne prend pas de voyageur, pour aller sur paris, veuillez prendre le train quai 2 bis. »

Euh… alors, là on se regarde avec les autres usagers à quai.. mais, de quoi elle cause la bonne femme là ??? Hein ?
Déjà, y a pas de train à quai.. et ensuite.. euh, il est où le quai 2 bis… ils n’ont pas de nom les quais sur cette gare.

J’étais équipé d’un gros carton sur un diable, j’ai donc décidé d’utiliser une borne d’appel… Y avait pas que le RER qui était en panne, une des bornes sur le quai n’avait plus de micro (cool).

J’ai eut des explications très claire du gars à l’autre bout du fil, visiblement.. le message diffusé sur nos quais étaient à destination des quais de Robinson.

Le train était à destination « Bourg la Reine »… j’étais content, avec mon gros colis.

Arrivé dans le train, nous avons été pris en charge avec une communication remarquable, j’insiste, c’est rare. (train arrivé vers 9h50 à Fontenay Aux Roses). Arrivé à Bourg La Reine, la régulation a du lui annoncer qu’on pouvait aller plus loin : Terminus Laplace.

Arrivé à Laplace, grosse bousculade sur le quai, on attendu 10 minutes pour voir arriver un train plein jusqu’au plafond.
J’ai pris le suivant.

Donc, OK, là vraiment .. je dis bravo, les 2 conducteurs m’ont transporté ce matin ont été remarquable 🙂
Par contre, la communication à Fontenay Aux Roses était vraiment … mais alors vraiment NON.
A Laplace, j’ai eut des annonces régulières qui annonçaient où se trouvait les train : BRAVO également.

 

rer_b_bravoBravoNoel

Comment avez-vous vécu cet incident ?

Si vous aviez une question à adresser au Directeur SNCF Transilien en cette fin d’année

Allez, soyons fou… admettons que j’ai une baguette magique, et que puisse faire bouger des trucs sur la ligne du RER B.

Pour la plupart, nous utilisons le RER B depuis plusieurs années, chaque jour son lot de surprises. Parfois ça roule, mais souvent, ça ne va pas comme on veut.

Pour ma part, j’ai quatres points qui m’agacent le plus :
* la communication qui n’est pas pertinente (je reconnais qu’il y a eut un effort en début d’année, là, ça s’est relâché.). On est à des années lumière de ce qu’on avait en 2007 avec des « suite à un incident coté SNCF, le trafic est ralenti sur l’ensemble de la ligne ». Quoi que, « suite à un bagage abandonné à Villepinte, le trafic est ralenti sur l’ensemble de la ligne »… LOL…
* la récente annonce de la SNCF indiquant que la fraude était finie… alors que dans les faits, je ne vois pas beaucoup de différences. L’infrastructure ne suit pas.
* La gestion des flux dans certaines gares qui mettent clairement en danger des usagers.
* La gestion climatique dans les trains : les portes qui restent ouvertes aux terminus, les clim/chauffage en panne, et les fenêtres qui s’ouvrent toutes seules.

A vos questions (sérieuses s’il vous plaît 😉 )

Si on parlait de communication sur le RER

La quoi ? Hein ? Plait-il ?

Ok, plus sérieusement nous, usager de la ligne RER B, ne sommes pas vraiment satisfait de la communication sur le RER B. (ça doit être pareil sur d’autres lignes, mais comme ici on parle du RER B… )

Il y a 1 an environ, Tri sur le BOC avait essayé de classifier la communication selon 5 niveaux. Il m’avait autorisé à reprendre ses propos sur ce blog. Je viens de remettre à un seul endroit l’ensemble de ce qui avait été publié sous la forme de 5 articles.

A force de réfléchir à ce sujet (je ne bosse pas à la RATP, mais ce sujet me préoccupe, surtout que j’ai un usage un peu particulier de la ligne qui me rend vraiment dépendant des alertes RATP), j’ai fini par me dire que finalement le conducteur n’est peut-être pas la bonne personne pour communiquer sur les incidents de lignes.

 

Je essayer de prendre un exemple d’un incident qui pourrait arriver sur la ligne, et 3 endroits différents qui nécessitent 3 niveaux de communication différents.

 

Je l’ai dit, et répété, je ne supporte pas le bruit « suite à un incident, le trafic est perturbé sur l’ensemble de la ligne », au lieux de dire ça, taisez vous ! merci.

 

Contexte, tous les matins, je parcours environ 15 minutes à pied pour aller prendre mon RER (qui est en bas d’une grande pente), j’utilise le RER pendant environ 15 minutes.

Exemple 1 : un incident grave de voyageur vient d’arriver, je suis chez moi.

J’attends de l’application RATP me donne 2 infos :

  • la nature de l’incident
  • l’impact réel sur la ligne : généralement c’est planté pour environ 2 h, et faut arrêter de croire que c’est pas vrai !

Partant, de cette information, je peux décider de prendre le vélo ou ma voiture pour aller au boulot. L’avantage pour la RATP : ils ne me verrons pas sur la ligne, ils n’auront pas à gérer ma présence avec un bus de substitution. Multiplié par 50 000 .. on peut imaginer que le désengorgement de ligne sera beaucoup moins difficile à gérer.

Exemple 2 : un incident grave de voyageur vient d’arriver, je suis sur le quai.

J’attends des écrans une synthèse de ce qui se passe, j’attends également que quelqu’un au micro indique les mêmes infos que pour l’exemple 1.

Partant de cette information, je peux décider de me taper un sprint de malade pour rentrer chez moi, et prendre ma voiture.

Si je n’ai pas l’information rapidement, mais qu’on me laisse poireauter 10 minutes sur le quai, en imaginant qu’une opération du saint esprit fasse disparaitre le problème, je n’ai matériellement plus le temps d’aller chercher ma voiture pour arriver à l’heure au taf. Je vais également pourrir le réseau de ma présence qu’il faudra gérer.

Exemple 3 : un incident grave de voyageur vient d’arriver, je suis dans un train.

J’attends des haut-parleurs une information qui m’indique 2 choses :

  • La nature de l’incident.
  • La suite des opérations (qui sont connues du personnel de la RATP, il y a une procédure claire à ce sujet)

Avec ces informations, je sais que c’est mort pour moi, mais je peux prévenir directement mon travail sur la nature de mon retard, et l’heure probable de mon arrivée.

En fonction de l’endroit où je me trouve, je peux éventuellement terminer à pied.

 

Je ne compte pas sur les  bus de remplacements qui ne peuvent pas gérer ce genre de situations.

 

Je suis parti du postulat que dans l’exemple 3, une personne ayant l’information au CTU pouvait envoyer un message dans les trains directement. Le conducteur étant déjà sollicité au niveau technique pour tenter de remettre en route au plus vite son train.

 

Et vous, quels sont vos attentes pour ces 3 exemples ?

Nouveau : Plan vigipirate à la RATP

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Depuis plusieurs années, les poubelles présentes dans les lieux publics répondent à des normes de sécurité : elles doivent limiter les dégats en cas où un explosif y est déposé : La déflagration est conduite vers le haut uniquement.

Les poubelles RATP semblaient avoir été conçues pour ça.

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Visiblement, maintenant on préfère mettre des sacs en plastique pour favoriser les explosions : ils ont beau être transparent, rien n’empèche quelqu’un d’y déposer une bombe dans un sac en papier !

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Je ne comprend pas.