Si on parlait de communication sur le RER

La quoi ? Hein ? Plait-il ?

Ok, plus sérieusement nous, usager de la ligne RER B, ne sommes pas vraiment satisfait de la communication sur le RER B. (ça doit être pareil sur d’autres lignes, mais comme ici on parle du RER B… )

Il y a 1 an environ, Tri sur le BOC avait essayé de classifier la communication selon 5 niveaux. Il m’avait autorisé à reprendre ses propos sur ce blog. Je viens de remettre à un seul endroit l’ensemble de ce qui avait été publié sous la forme de 5 articles.

A force de réfléchir à ce sujet (je ne bosse pas à la RATP, mais ce sujet me préoccupe, surtout que j’ai un usage un peu particulier de la ligne qui me rend vraiment dépendant des alertes RATP), j’ai fini par me dire que finalement le conducteur n’est peut-être pas la bonne personne pour communiquer sur les incidents de lignes.

 

Je essayer de prendre un exemple d’un incident qui pourrait arriver sur la ligne, et 3 endroits différents qui nécessitent 3 niveaux de communication différents.

 

Je l’ai dit, et répété, je ne supporte pas le bruit « suite à un incident, le trafic est perturbé sur l’ensemble de la ligne », au lieux de dire ça, taisez vous ! merci.

 

Contexte, tous les matins, je parcours environ 15 minutes à pied pour aller prendre mon RER (qui est en bas d’une grande pente), j’utilise le RER pendant environ 15 minutes.

Exemple 1 : un incident grave de voyageur vient d’arriver, je suis chez moi.

J’attends de l’application RATP me donne 2 infos :

  • la nature de l’incident
  • l’impact réel sur la ligne : généralement c’est planté pour environ 2 h, et faut arrêter de croire que c’est pas vrai !

Partant, de cette information, je peux décider de prendre le vélo ou ma voiture pour aller au boulot. L’avantage pour la RATP : ils ne me verrons pas sur la ligne, ils n’auront pas à gérer ma présence avec un bus de substitution. Multiplié par 50 000 .. on peut imaginer que le désengorgement de ligne sera beaucoup moins difficile à gérer.

Exemple 2 : un incident grave de voyageur vient d’arriver, je suis sur le quai.

J’attends des écrans une synthèse de ce qui se passe, j’attends également que quelqu’un au micro indique les mêmes infos que pour l’exemple 1.

Partant de cette information, je peux décider de me taper un sprint de malade pour rentrer chez moi, et prendre ma voiture.

Si je n’ai pas l’information rapidement, mais qu’on me laisse poireauter 10 minutes sur le quai, en imaginant qu’une opération du saint esprit fasse disparaitre le problème, je n’ai matériellement plus le temps d’aller chercher ma voiture pour arriver à l’heure au taf. Je vais également pourrir le réseau de ma présence qu’il faudra gérer.

Exemple 3 : un incident grave de voyageur vient d’arriver, je suis dans un train.

J’attends des haut-parleurs une information qui m’indique 2 choses :

  • La nature de l’incident.
  • La suite des opérations (qui sont connues du personnel de la RATP, il y a une procédure claire à ce sujet)

Avec ces informations, je sais que c’est mort pour moi, mais je peux prévenir directement mon travail sur la nature de mon retard, et l’heure probable de mon arrivée.

En fonction de l’endroit où je me trouve, je peux éventuellement terminer à pied.

 

Je ne compte pas sur les  bus de remplacements qui ne peuvent pas gérer ce genre de situations.

 

Je suis parti du postulat que dans l’exemple 3, une personne ayant l’information au CTU pouvait envoyer un message dans les trains directement. Le conducteur étant déjà sollicité au niveau technique pour tenter de remettre en route au plus vite son train.

 

Et vous, quels sont vos attentes pour ces 3 exemples ?

5 commentaires sur “Si on parlait de communication sur le RER

    1. l’alerte RATP sur mon téléphone est arrivée à l’instant, indiquant que l’incident date de 16h30..

      Je ne sais pas de qui on se paye la tête, mais j’apprécie pas.

      Le signalement remonte à ….

      24/11/16, 14:56, le trafic est interrompu entre Palaiseau Vil. et Massy-Pal. (accident grave de voyageur)

      Non mais sans blague !! c’est « je réinvente l’histoire pour faire passer un problème qui aura duré 2h30 .. en un problème d’une heure.. ».. Perso, je n’aime pas quand on est pas réglo.

  1. Sur l’exemple 1 et 2, je fais systématiquement un détour. J’ai déjà vécu ça à BLR: on te dit dans 10 minutes, puis après on redit la même chose, etc…
    Comme tu le signales, les bus ne peuvent substituer un train, et personnellement, je ne veux pas gêner ceux qui doivent obligatoirement la ligne B (j’ai un itinéraire bis qui me rallonge de 15-20 min où je peux limite dormir dans le sens Paris-Banlieue, autant en profiter 🙂 )
    L’exemple 3, je ne l’ai pas vécu et ne le souhaite à personne. Mais je partirai sur le même principe (avec trajets à pied si pas le choix).

    Mon attente: globalement, une meilleure commnuication, et pas du bruit comme on a sur Twitter ou parfois dans les gares…

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