Montres molles-folles dans le RER B

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Par Jeannot91, envoyé spatio-temporel du Blog d’En Face…

Bonjour

Il semblerait que des admirateurs secrets de Gilbert Bécaud sévissent sur le RER B

Dans « Un peu d’amour et d’amitié », il chante « Laisse passer, laisse passer, et le temps et le temps et le temps et le temps et le temps te le règlera ».

En gares d’Orsay et de Lozère, outre les rames vides qu’on laisse passer le matin vers Saint Rémi (1 rame sur 2…), c’est effectivement un allongement temporel de certains délais qui est en œuvre

Dans le registre « Les travaux sont finis, mais on ne peut pas s’en servir… », nous avons :

A) En gare d’Orsay, les travaux d’été sont finis depuis le 23 Août au soir mais les ascenseurs flambants neufs ne sont toujours pas en service. Une mise en service promise pour début Juin, suite à une question posée début Avril. Mise en service repoussé après la fin des travaux estivaux. En effet, homologuer 2 ascenseurs entre début Juin et le 19 Juillet aurait été un tour de force à réaliser

Céline (du blog officiel) a répondu le 04 septembre : « …Je vous tiendrai informé de l’avancement. ». Qui diffère amplement de sa réponse du 21 Juillet : » Je vous tiendrai informés des avancements. » Pour faire plus court « J’ai pas de date… »

Alors les papys, les mamys, les touristes avec valises, les femmes enceintes, les femmes avec les poussettes, les personnes à mobilité réduite continueront d’être pénalisés, et attendront…

B) En gare de Lozère, vous aviez eu le droit à un reportage photographique sur la rénovation en 2 temps (on fait, on casse, et on refait …) de cette gare, avec le bardage rénové.

Une fin des travaux promise fin Juillet. Effectivement, mi Août c’était terminé avec un splendide auvent en verre sur le quai vers Saint Rémi, toit qui devrait attiser un peu plus la hargne de Mathieu, avec sa selle trempée les jours de pluie car ils ont enlevé le toit de son parking à vélos.

Travaux finis mais, à ce jour, on ne peut pas encore s’assoir, une barrière en empêche l’accès à ce jour

Céline a répondu : » Les travaux du bâtiments sont terminés mais il reste encore quelques travaux de finition à effectuer dans l’emprise de chantier, sous le auvent : fixation des sièges, pose de réceptacles à déchets, etc.» Pour faire encore plus court « Pas de date… »

On espère que ce n’est pas la même équipe technique qui va valider et homologuer la fin de ces 2 travaux…

Partout, tout va toujours de plus en plus vite : travailler plus vite, des délais de plus en plus courts, consommer plus vite, de moins en moins de temps pour vous, surtout le soir, quand le RER B vous allonge un petit peu plus vos temps de parcours.

Partout ? Non, sauf sur le RER B où une sorte d’engluement temporel s’applique. Des travaux qui sont finis, mais pas tout à fait, cela se traine, s’étire, s’allonge comme un vieux chewing-gum. Comme les travaux de maintenance sur la partie Nord du RER B « C’est fini de rénover mais il faut maintenir, maintenant… » Des heures de 63 minutesDes missions qui partent à pas d’heure. Un peu comme les montres molles de Dali (image 1)

Et elles sont un peu folles ces montres (image 2, du 16/09/2014). Allez expliquer à votre patron : « Mais, chef, je voulais prendre le train de 7h57 qui devait passer avant celui de 7h55, pareille pour celui de 8h18 qui devait passer avant celui de 8h07… » Dans ces cas là, mieux vaut dire « C’était un de ces bazars sur le RER B ce matin ! », vous serez plus crédible

Sur ce, « Jeee vooous sooouhaiiitte uunnne booooonnnnne jouournééée ! » (engluement temporel sur mes cordes vocales, même pas spatial…)

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Leçon de relativité restreinte – l’écoulement du temps selon le RER B

relativite2012lt_html_m43461b34 Par Jeannot91, grand reporter du BEF en gare d’Orsay

Le BEF (Blog d’En Face) continue sa mission « Communiquons sans blablas », mission qui roule, toujours à l’heure, jamais annulée.

La gare d’Orsay Ville, depuis les travaux de rénovation , est désormais entrée dans une bulle relativiste, bulle dont la vitesse, pardon, la célérité est proche de celle de la lumière.

Nous n’avons pas consulté les 2 frères qui sont à la Physique ce que les Dupon D et T sont à la Police. Rappelez-vous, début des années 80, ces 2 frangins sur la télé du service public, qui ont amusé une génération d’enfants par un docte verbiage. Dans des combinaisons de spationautes faites à partir de papiers d’emballage pour chocolat, ils racontaient des trucs toujours incompréhensibles à ce jour… Mais là n’est pas notre propos, et on ne veut pas d’ennuis…

Le BEF n’ayant vraiment pas les moyens de se payer leurs fioles, nous avons alors repris nos cours de physique, ré-étudiés et refaits des TD sur la relativité restreinte, des histoires de trains immobiles et de quais qui se déplacent, des trucs inb*ttables, incompréhensibles, pardon… Bon, au mois de Juin, on était tranquille : quel que soit le référentiel, cela se déplace très peu.

Nous en sommes arrivés à cette conclusion définitive et sans appel : la gare d’Orsay Ville est située dans une bulle spatio-temporelle, répondant à une approche de la mécanique relativiste (restreinte). Il y a effectivement contraction des longueurs et dilatation du temps :

  1. Contraction des longueurs car nous avons observé les revêtements anti-dérapants trop courts (un signe qui ne trompe pas, cf article du BEF). Mais bon… Les petits bouts manquants ont été rajoutés depuis notre dernier article (voir photo plus bas)… On peut pinailler sur le fait d’alterner ces petits bouts, mais cela n’est pas notre genre…
  2. Dilatation du temps car les ascenseurs qui devaient être mis en service début Juin, comme promis par le BOC (Blog Officiel de Céline) le 15 Avril 2014, ne le sont toujours pas mi-Juillet (2ème signe qui ne trompe pas non plus). En plus des semelles anti-dérapantes qui ont finies d’être posée presque 3 mois après notre article…

Nous pouvons aussi supposer la propagation de ce phénomène à la station Lozère, celle où le bardage est mal posé (qui dit contraction des longueurs dit contraction de la surface, d’où un revêtement à refaire…)

Bienvenue donc à Orsay-Ville, vous ne regarderez plus comme auparavant cette station, et nous vous tiendrons au courant lorsque nous serons revenus à une mécanique classique Newtonienne (une histoire de Terre attirée vers une pomme qui tombe, donc toujours incompréhensible, imb*table pardon)

PS : l’étoile * censure le texte, mais il est égal à « a »… Les esprits mal intentionnés auront pensé à « i », c’est raté

Photo des petits bouts de la fin: contraction des longueurs
Orsay-bout-escalier

Photos de la dilatation du temps :
Orsay-16-06
Photo prise le 16 juin 2014

Orsay-16-07
Photo prise le 16 juillet 2014

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