Après le punch, c’est l’incendie dans un centre d’aiguillage

Incendie Source : Jeremy sur twitter

Un centre d’aiguillage a brulé entre Paris Austerlitz et Juvisy (voir le Parisien). La SNCF a dû couper l’alimentation électrique sur les lignes Paris Austerlitz-Juvisy, à priori pour la journée.

Des photos sont postées sur twitter :

Ca me rappelle une histoire de soirée au punch dans un centre d’aiguillage, narrée par le Point. On espère que ce n’est pas une bougie qui serait malencontreusement tombée dans la marmite de rhum au cours de l’une de ces festivités…

En attendant, nos pensées de soutien vont à nos collègues usagers de la ligne C et des TER/Teoz qui empruntent ces voies…

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Surchauffe dans le RER B – quel remède ?

soleil Aujourd’hui, il faisait vraiment très chaud dans le RER B, même dans les wagons soi-disant climés (prérequis pour que la clim soit active d’après Jérôme Lefebvre : que la nouvelle rame ne soit pas amarrée à une ancienne. Et même quand elle est active, ça surchauffe).

Alors que faire ? Une suggestion aux équipes du RER  B : ouvrir les portes des rames tout en roulant pour faire des courrants d’air. Comment ça ce n’est pas possible ? Voulez-vous dire que le train ne peut pas démarrer si ses portes sont ouvertes (comme nous le ressassent souvent les chauffeurs les jours de congestion) ?

Te te te, ça ne doit pass être vrai pour toutes les portes si l’on en croit cette vidéo :

Allez RER B, tu peux le faire !

PS : merci à @RER B Bétail pour m’avoir pointé la vidéo.

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Fin de l’alcool au bureau ! Et dans les centres d’aiguillage ?

aiguillage  Le Monde nous relate qu’un décret publié le 3 juillet au Journal Officiel ajoute un alinéa au Code du travail, autorisant un employeur à interdire la consommation d’alcool sur le lieu de travail via le règlement intérieur ou plus simplement via une note de service. Cette autorisation est octroyée en particulier lorsque « lorsque la consommation de boissons alcoolisées » est « susceptible de porter atteinte à la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs ».

Et pour ce qui est de la sécurité et la disponibilité d’un service critique aux usagers comme le RER B ? L’employeur est-il autorisé à interdire l’alcool sur les lieux de travail afin de protéger la « santé physique et mentale » des usagers dudit service ?

On pense en particulier à cette vidéo publiée par le point, montrant des supposés employés de la SNCF en train de se cuiter au punch dans un centre d’aiguillage en service.

Interdire l’alcool sur ces lieux pour protéger la santé mentale des employés de la SNCF, ça me parait trop tard pour certains, visiblement déjà trop atteint. Mais protéger la santé, enfin disons carrément la vie des usagers, en interdisant aux salariés de la SNCF et de la RATP de picoler dans les centres d’aiguillage et de supervision, ça me parait prioritaire.

Attendons de voir si la SNCF et la RATP mettent en oeuvre cette possibilité. On ouvre des paris ? Allez, je parie que la SNCF va le tenter, mais que ça va déclencher un mouvement social des employés, avec barbec et Kro à la clé.

La vidéo pour mémoire :
Video alcool

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Bulletin de retard, dysfonctionnements ordinaires – vers l’opacification sur le RER B ?

On l’avait cité plusieurs fois, notamment en mai : il y a de plus en plus de problèmes pouvant générer jusqu’à 15 à 20mn de retard qui restent non identifiés et pour lesquels la régie et les transporteurs restent totalement muets. Par exemple, ce 1er juillet, deux témoignages rapportent des problèmes et des retards (Lem91 et plouf), et pourtant, je n’ai trouvé aucune trace officielle pour comptabiliser ce dysfonctionnement.

Pire, cherchant des traces dans les réponses que Céline, la modo du blog officiel et du compte twitter de la ligne B, peut apporter aux questions des usagers, j’ai vu que coté bulletin de retard, elle demandait à passer en message privé (MP) :
14-07-01 14-07-01
Pourquoi en privé ? Est-ce que tout les usagers n’ont pas besoin d’un bulletin de retard pour expliquer à leur employeur, que s’ils sont une nouvelle fois en retard, ce n’est pas de leur fait mais en raison de cette organisation foireuse (STIF-RATP-SNCF), aux circuits de communication aussi défaillants que le service de transport lui-même, le tout à la solde des mangeurs de merguez refusant de s’adapter aux réalités du 21ème sièce ? Est-ce pour éviter de statuer publiquement sur le fait qu’il y a effectivement des problèmes quotidiens ?

C’est un vrai scandale. Car pour faire la promo du tchat idiot avec le pseudo directeur de la ligne B, là par contre, il y a du monde (cf. ici, ici….). Des boulets on vous dit…Alors qu’ils se tiennent coi : si les stats du BEF pourraient être faussées de ce manque d’information (elles s’appuient sur une preuve émanant de l’oganisation STIF-RATP-SNCF elle-même), on va rapidement développer un moyen de les compléter sur la base de témoignages concordants, et twitter est une vraie manne pour cela.

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Bilan juin 2014 : un score plus élevé que celui de janvier pour le RER B !

feux-d-artifice  On l’avait cauchemardé, ils l’ont fait : ils ont battu le score de janvier 2014, qui fut pourtant un mois noir de l’histoire de la ligne B. Ce mois de juin, nous avons subi 15 jours à problèmes sur 21 jours ouvrés soit 71%, alors qu’en janvier, nous avions subi 15 jours à problèmes sur 22 jours ouvrés, soit 68%.  Ce score est plus symbolique qu’autre chose car coté problème, c’est surtout le mouvement social qui est responsable de ces chiffres, avec une nuisance très inégale entre la branche sud et la branche nord. Mais enfin les faits sont là.

Au menu, le mouvement social a du masquer la saveur des problèmes techniques car nous avons digéré (ou pas) :

  • 2 pannes de matériel,
  • 1 panne de signalisation,
  • 1 incident grave voyageur,
  • 1 incident technique,
  • 1 colis suspect,
  • 9 jours de mouvement social (soit le double en impact en comptant l’effet le matin et le soir).

On aura rarement parlé autant de barbec sur ce blog, même si Plouf y travaille tant qu’il peut. Et en regardant l’impact de ce mois échu sur le tableau des stats annuelles, on se demande comment le STIF fait pour calculer des ponctualités si peu en lien avec le ressenti des voyageurs, et s’il ne faut pas donner raison à l’étude STIFATOR de Jeannot91.

En tout cas, voilà de la matière bien fraiche pour aller questionner ce cher Jérôme Lefebvre demain. Alors à vos claviers, feu, partez !

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