Perturbations majeures du RER B les Jours Ouvrés (2016-2021) aux différents créneaux horaires (3/3)

Bonjour !

Suite et fin logique de notre première série d’articles, nous considérons les perturbations majeures suivant les périodes horaires, de début 2016 à fin 2021

Pourquoi la période 2016 à 2021 (soit 6 années de données) ? C’est pour voir si la période Valérie Pécresse, sur cette période, a fondamentalement changé les choses

Un rappel :

Heures Creuses : 4h45 à 7h00, 9h30 à 17h00, 19h30 à 1h30 du matin, le jour suivant

Heures de Pointes : 7h00 à 9h30 17h00 à 19h30

Vous allez voir souvent apparaitre dans la suite des articles, l’expression « Heures de Pointes Etendues » Ces heures seront axées sur les perturbations qui auront commencés sur un horaire en Heures Creuses, mais qui se poursuivent en Heures de Pointes, et qui peuvent aussi déborder sur une autre Heure Creuse

Ce sont donc les durées de ces perturbations majeures qui pilotent cette notion

Sur certains graphes, les perturbations majeures en Heures de Pointes seront-elles aussi prises en compte, il y aura donc cumul de ces 2 types de données : cela sera précisé

La source de nos données : il s’agit du site courbis.fr, que je tiens, une fois de plus à saluer !

Ce site remonte les alertes qui apparaissent sur les écrans en gare, alertes gérées par la RATP

Nous sommes donc soumis au bon vouloir de la RATP, mais entre aucune donnée et des données officielles, même incomplètes, je choisis la 2ème solution

Pour la période début 2007 à début novembre 2013, courbis.fr est notre source unique de données

Pour la période début novembre 2013 au 14 avril 2022, les notifications Twitter du CM du compte @RERB sont, elles-aussi, prises en compte, de manière supplémentaire par rapport au site courbis.fr

Certaines notifications côté Transilien.fr peuvent elles aussi être prises en compte, pour confirmation des problèmes majeurs Le problème est qu’il n’y a pas historisation de ces données pour le site et que les alertes disparaissent, lorsqu’elles n’ont plus lieu d’être

Nous prendrons en compte 2 phases concernant chaque perturbation :

  • La durée de la perturbation en elle-même
  • La durée de la phase Post Perturbation : l’incident est terminé mais la situation reste perturbée

Nous pourrons donc déterminer une « Durée totale de la perturbation », qui cumulera ces 2 phases

Pour les responsabilités des perturbations majeures, pour le RER B, nous aurons donc ce tableau

Ce classement n’est pas spécialement sympathique avec les voyageurs, puisse que certains incidents leurs sont attribués à 100%…

Lors de la campagne de révision des données, j’ai fait disparaitre la classification « Pas d’annonce » en « Incident d’exploitation », et rajouté des horaires de fin d’incident, là où j’ai pu, en partant sur une extrapolation

RAPPEL : Pour la période 01 janvier 2007 au 31 décembre 2015 (9 ans), nous avions donc ce total de 2559 perturbations majeures prises en compte, les Jours Ouvrés (lundi à vendredi) 

Pour la période 01 janvier 2016 au 31 décembre 2021 (6 ans), nous avons donc ce total de 3516 perturbations majeures prises en compte, les Jours Ouvrés (lundi à vendredi) 

Bon, cela part très mal En termes de durée, pour 2016 à 2021, nous avons une période limitée au 2/3 tiers de celle pour 2007-1015

Mais nous avons nettement plus de perturbations majeures

Sur cette période début 2016 à fin 2021, le classement, tout créneaux horaires confondus, est le suivant :

Les travaux : première position

Les pannes de matériel : 2ème position

Le premier motif Voyageur est en 3ème position

Le Colis Suspect (18ème position), n’est plus en vogue sur cette période 2016- 2021 (nous verrons cela prochainement)

Par contre, le bagage abandonné est en 4ème position !

B) Si maintenant nous regardons le classement aux Heures Creuses :

Les travaux sont en 1ere position

Le premier motif voyageur est en 2ème position

Et les pannes de matériel en 3ème position

C) Le classement aux Heures de Pointes : l’incident s’est produit et est terminé aux Heures de Pointes, pas de débordements

La panne de matériel : en première position

Le premier motif voyageur est en 2ème position

L’incident d’exploitation : en 3ème position

D) Le classement aux Heures de Pointes « Etendues » : l’incident commence ou se termine en Heure Creuse, après avoir duré pendant l’Heure de Pointe

Le trio de tête, à responsabilité RATP-SNCF, : Travaux-Panne de Matériel-Mouvement Social

Le premier motif voyageur est en 4ème position

Si nous analysons, entre la période 2007-2015 et la période 2016-2021, voilà ce que nous obtenons, par type de créneaux horaires : La dernière colonne donne la progression du nombre de perturbations, en pourcentage (positif ou négatif)

S’il n’y a pas de type de perturbation entre les 2 périodes considérées, il n’y aura pas de progression calculée

Tout créneaux horaires comparé à 2007-2015, en ordre décroissant, c’est nettement plus parlant :

La progression globale des perturbations majeures, tout créneaux horaires, est de +37,4%…

Heures Creuses, comparé à 2007-2015

La progression globale des perturbations majeures, aux Heures Creuses, est de +49,6%

Heures de Pointes, comparé à 2007-2015 :

La progression globale des perturbations majeures, aux Heures de Pointes, est de +20,2%

Heures de Pointes Etendues, comparé à 2007-2015 :

La progression globale des perturbations majeures, aux Heures de Pointes Etendues, est de +31,7%

Donc, globalement, on ne peut pas dire que le bilan soit particulièrement positif

On en reparle dans un prochain article

Cordialement