Avril 2013 – Lettre à Jean Paul Huchon

Avril 2013 : premier modèle proposé et lettres envoyées aux adresses indiquées. J’ai reçu en retour le schéma directeur des travaux d’amélioration de la RATP…

Le <date>

<NOM>

<adresse>

 

Jean Paul Huchon,

Président du conseil du STIF
41 r de Châteaudun – 75009 Paris

Président du conseil régional d’Île-de-France
33 rue Barbet de Jouy – 75007 Paris

 

Objet : RER B, poisse quotidienne et parti socialiste

 

Monsieur,

Depuis <nombre d’année> an<s> résident de <ville>, j’ai le malheur de connaitre les déboires des usagers de la ligne B. Pour <montant du tarif mensuel> euros par mois, j’ai tout  loisir de vivre ses dysfonctionnements quotidiens, ses avancées au pas, et ses annonces contradictoires, avec toujours de bonnes raisons invoquées : incident grave voyageur, signal d’alarme activé, malaise voyageur. C’est curieux de constater que sur la ligne B, il y a beaucoup plus de suicide, de malaise et de problème voyageur que sur n’importe quelle autre ligne de RER ou de métro. Une anomalie statistique qui a surement des explications rationnelles. Les problèmes techniques ne sont pas en reste, notez bien : pas plus tard qu’hier soir, un caténaire était rompu à Massy Palaiseau ce qui m’a coûté plus d’une heure de trajet pour atteindre <ville de résidence> depuis Chatelet. Ce matin, le conducteur du train de <heure :ex 8h11 au Guichet> (<station de résidence>) nous a sommé de descendre à l’arrêt de Massy Palaiseau, sous prétexte qu’un aiguillage à Bourg la Reine ne fonctionnait plus et que le trafic était totalement interrompu. Hésitant à trouver des chemins de traverses, et après 10 minutes d’attente dans un silence dénué d’explication, nous avons finalement eu la surprise d’entendre annoncer la programmation d’un train. Ce train est effectivement arrivé et nous a permis de rejoindre Paris au pas, et dans des conditions de proximité plus qu’étouffante, tandis que vous, vous roulez dans vos voitures de fonction au-delà des limites de vitesse d’après un numéro passé du Canard Enchaîné.

 

Mon exaspération n’a d’égale que l’immobilisme, ajouté à la désinvolture de votre parti si j’en crois les dernières révélations et aveux d’un désormais ex-piller socialiste (M. Cahuzac). J’aurais accepté sans détour les 2 augmentations récentes de ma carte de transport si seulement j’y avais vu des signes encourageant de travaux d’amélioration programmés sur la ligne du RER B. Las, force est de constater que ces augmentations ne servent qu’à perfuser des infrastructures qui m’évoquent désormais celles d’un pays du tiers monde. Si c’est le statut que vous avez décidé de promettre à notre pays, je peux vous apporter l’assurance qu’après <nombre d’année ou age> années de conviction socialiste et d’engagement à payer plus d’impôts si c’est là ce qu’il faut pour redresser nos finances et améliorer nos conditions de vie, je voterais désormais sans ciller pour l’opposition à l’ensemble des prochaines élections, qu’elles soient municipales, régionales, nationales ou européennes, et je pèserais de tout mon poids pour convaincre mon environnement proche d’en faire de même. C’est avec un sentiment de justice que je vous verrais perdre, du moins je l’espère, l’ensemble de vos prérogatives.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mon exaspération la plus profonde,

<signature>