Ah là là, depuis le temps que ce suspens insoutenable nous maintenait en haleine… On avait vécu avec passion la description du lavage extérieur des trains, et elle se terminait avec la promesse de nous décrire le nettoyage intérieur. On refrénait donc notre impatience en se retenant de japper.
Alors merci mille fois Céline : vous l’avez fait. Vous me permettez ainsi de tourner la page de l’article précédent qui ne fait pas franchement l’unanimité en me donnant l’occasion de parler d’un sujet plus léger. Moi qui vous demandais de nous décrire sans plus tarder si le lavage intérieur se faisait à l’aspirateur ou au balai, voilà que vous nous publiez un véritable roman-photo plutôt détaillé. On y découvre que le lavage intérieur des rames du RER B est beaucoup plus complexe qu’on aurait pu l’imaginer, qu’il est fait avec une récurrence audacieuse, et garanti par un contrôle qualité.
Entre nous, je peux vous le dire maintenant : j’espérais vous coincer sur l’oubli de l’opération « décollage de chewing-gums coincés sous les fauteuils », et non : vous y avez même pensé. Avec les statistiques du mois de mai plus souriantes, vous allez bientôt pouvoir nous faire rêver.
Ah, quel joli moi de Mai.