En 10 ans de région parisienne, j’ai pu m’apercevoir de l’avantage du service minimum;
En 2007, une grève entraînait un arrêt total de la ligne B : guichets fermés.
En 2017, une grève entraînait juste quelques trains en moins, et parfois, une meilleure fluidité dans les transports (aux heures où je les empruntais).
Sauf que voilà, quelque soit l’ampleur de la grève : toujours le même nombre de trains supprimés. Vous ne trouvez pas ça bizarre ?
A chaque fois, on nous fait des mystères concernant les horaires.. qui sont curieusement toujours les mêmes. Le savant calcul qui permet d’adapter au mieux les horaires en fonction du nombre de grévistes a du oublier au passage de tenir compte du nombre de grévistes…
D’après un voisin cheminots d’un collègue … depuis des semaines, lui ne fait pas grève, mais se tourne les pouces sur son lieu de travail, car son patron a supprimé son train, et visiblement, c’est le cas pour bon nombre de ses collègues qui ne font plus la grève.
J’ai bien peur qu’une opération venant du haut fasse tourner au ridicule les actions des quelques grévistes… en montant l’opinion publique contre elle.
J’espère que dans quelques mois, un geste commercial sera fait. Car vu de loin, ça me semble quand même un sérieux bordel organisé en haut lieu…