Temps de retour à la normal par type de perturbation, 2ème trimestre 2016 (2/4)

Bonjour

Et le Blog d’En Face continue de se faire l’écho de l’article publié dans le journal Le Parisien du 06 Novembre 2016, où le site Citymapper avait publié, pour Octobre 2016, un palmarès des perturbations, où le RER B avait obtenu un mauvais résultat :

Les réactions de la RATP et de la SNCF ne s’étaient pas faites attendre, et je cite Le Parisien :

« La RATP et la SNCF se montrent en tout cas sceptiques sur la méthode de calcul employée par l’application Citymapper concernant le nombre d’incidents et les temps d’attente correspondant. « Seule une analyse des données sur une longue période, couplée à une analyse fine des causes, est pertinente » souligne-t-on du côté de la régie. Tandis que la SNCF estime ces chiffres « fantaisistes » et « impossibles à vérifier ».

Une dédicace spéciale de cet article à la SNCF sur le « impossible à vérifier »

Et pour Novembre 2016, Citymapper avait publié ceci (parution Le Parisien 14 Décembre 2016) :

Que la SNCF se rassure, voilà ce que nous avons observé pour le 2ème trimestre 2016. L’application Courbis.fr remonte les incidents que la RATP-SNCF jugent digne d’intérêt à prendre en compte. Et ce n’est pas la faute du site Courbis.fr

La tendance actuelle observée sur Courbis étant que la journée est « normale » alors qu’il y a des perturbations

Quand nous n’avons pas l’incident notifié dans Courbis.fr, nous ne les avons pas pris en compte dans les tableaux ci-dessous

Autre gentillesse : nous avons enlevé les mouvements sociaux, dans un premier temps

Les mouvements sociaux ne sont pas des incidents, mais ils seront indiqués pour montrer l’effet sur les délais de retour à la normale

Nous faisons bien la distinction entre l’heure de fin de l’incident et l’heure de retour à une situation normale, à savoir qu’il n’y a plus de message relatif aux perturbations suite à la fin de l’incident

Ce qui nous donne ce tableau pour Avril 2016 :

Pour Mai 2016 :

Pour Juin 2016 :

Si nous prenons en compte les mouvements sociaux, nous avons ceci pour Avril 2016 :

Pour Mai 2016 :

Pour Juin 2016 :

Commentaires :

A la limite, cela n’a pas trop de sens de considérer les mouvements sociaux comme étant des incidents, c’est pour cela que je les ai séparés des premiers tableaux

Il s’agit des notifications officielles qui indiquent bien une perturbation, pour donner un ordre de grandeur

Nous notons toujours une certaine disparité, en fonction des mois, pour les incidents techniques ou pannes de signalisation. La réalité n’est jamais simple, comme toujours, cela dépend de différents paramètres

La SNCF nous prends, excusez-moi de l’expression, pour des cons, lorsqu’elle indique que les chiffres sont impossibles à vérifier

La preuve que oui, les chiffres sont possibles à vérifier, il suffit de le vouloir

Nous allons donc continuer de faire plaisir à la SNCF, en lui montrant que les chiffres peuvent être sérieux, et qu’il est possible de les trouver, avec 2 autres articles à suivre, pour les 3ème et 4ème trimestre 2016

A suivre